LA MÉTISSE
MON IDENTITÉ
Mon surnom de ‘‘la Métisse’’ m’a été donné par des autochtones du Québec, au cours d’une cérémonie en forêt, il y a près de 20 ans. Mon nom veut dire : en respect de mes deux origines, au nom de tous mes ancêtres.
Ceux qui sont ici depuis 10 000 ans,
comme ceux qui sont ici depuis 400 ans.
MON CHEMIN
Je suis dans la gratitude pour tout le chemin parcouru jusqu’ici. J’ai fait mon parcours personnel et mes guérisons spirituelles principalement au Québec et en Arizona.
J’ai appris et cheminé avec des autochtones simples et bienveillants. À l’image de ce que nous enseignait Grand-Père William Commanda.
Tu es une fille de la Terre. Et suis ton coeur.
Ce sont les deux phrases que j’ai reçues de lui.
MES ÉTUDES
J’ai étudié les méthodes autochtones et les plantes indigènes par intérêt et par passion, de la même façon qu’une personne qui apprend la médecine chinoise, les méthodes Ayurvédiques ou l’herboristerie européenne, trois branches de la médecine par les plantes qui sont offertes à tous, qu’on peut étudier librement et qui donnent un diplôme. Trois façons d’apprendre qui n’exposent aucunement à des accusations d’appropriation culturelle.
VOYAGES
Au cours de mes voyages, j’ai constaté que la médecine des bois n’existait pratiquement plus dans les communautés autochtones du Québec. J’ai mis 20 ans de voyages, de recherches et d’études pour rassembler tout ce que j’ai pu apprendre, comprendre et trouver sur mon chemin, à la recherche de moi-même.
J’ai voyagé en dehors du Québec pour apprendre dans des communautés qui partagent des plantes similaires à celles de chez nous. J’ai étudié des centaines de livres, dont une grande proportion écrite par des auteurs autochtones québécois ou nord-américains. J’ai compris que les principes de base de la médecine autochtone se pratiquent sensiblement de la même manière partout. Il y a toujours des différences culturelles et des plantes différentes, mais le Respect à la plante, la Connexion au vivant et la Confiance en notre ressenti, ça reste pareil partout.
Parce que c’est humain.
HERBORISTERIE FORESTIÈRE
Je ne porte pas la médecine d’une nation en particulier. J’ai plutôt intégré ce qu’il y a en commun dans tous les territoires visités. Quand j’aimais une forêt, j’allais rencontrer ceux qui parlent son langage. Mon chemin d’apprentissage a donné naissance à ma propre pratique, que je partage au suivant. Je crois que tout ce que j’ai appris mérite d’être partagé à tous, du simple droit d’être humain et terrien, partageant la même planète et le même territoire. Surtout en ces temps troubles que nous vivons tous.
Selon mes choix de vie, j’ai trouvé logique d’apprendre selon des méthodes qui ont fait leurs preuves depuis des millénaires, dans notre climat québécois, avec nos plantes d’ici. Ayant moi-même vécu en solo en forêt, sans électricité ni eau courante, parfois même en plein hiver… J’ai essayé, et j’ai compris. Pour d’autres affaires, j’apprends toujours.
Travail d’une Vie redonné au suivant
Pour un plus grand respect de la Terre et du Vivant
MON TRAVAIL
USAGES AUTOCHTONES DES PLANTES MÉDICINALES DU QUÉBEC
COLLECTION DE 5 LIVRES
Mes livres représentent mes notes de 20 ans d’études mises au propre. J’ai mis 7 ans à classer des milliers d’usages médicinaux, alimentaires, pratiques et spirituels. J’ai suivi ma passion de la médecine de nos bois.
Le résultat de ce travail donne 5 livres qui fonctionnent ensemble. C’est une clé pour trouver comment se soigner naturellement, selon les arbres et les plantes qui poussent autour de nous.
Depuis bientôt 10 ans, mes livres et mes enseignements ont influencé des centaines de familles vers le retour aux sources, la protection du vivant et l’autosuffisance en matière de santé. Mes ouvrages ont de l’impact dans des milieux comme les écoles d’herboristerie, l’enseignement des sciences naturelles, la cueillette forestière responsable, les cercles d’autosuffisance, les écoles de survie et l’écoforesterie.
En écrivant mes livres, mon intention pure et sincère était de rallumer ce savoir dans les communautés autochtones du Québec.
Pour qui je me prends de faire ça? Demandez au Créateur.
Je travaille pour la Terre.
De tout mon coeur,
Isabelle (Kun-Nipiu) Falardeau